Le Jeudi 23 janvier dernier, les étudiants de...


Le Jeudi 23 janvier dernier, les étudiants de BTS 1ère année encadrés par Mmes Jannot et Léguillon ont eu l’occasion de rencontrer 2 professionnels entrepreneurs à Louviers : Marine Coré-Baillais Directrice de la pâtisserie numérique et Rodolphe Durand, directeur de la Filature Espace de coworking à Louviers et Evreux.
Les étudiants vous racontent leurs visites dans les deux articles ci-dessous :

Compte rendu de la visite de la pâtisserie numérique – Echanges avec Marine Coré-Baillais et ses équipes :

La pâtisserie numérique, située à Louviers, est une entreprise de recherche axée sur la technologie et la cuisine. Il s’agit d’une start ’up de la Food Tech qui a développé une imprimante 3D pour la pâtisserie.
Ce concept consiste en l’impression 3D de biscuits, salés ou sucrés, suivant des designs infinis puisque cette imprimante peut effectuer n’importe quelle forme.
Ce concept a vu le jour grâce à Marine Coré-Baillais, ingénieure en impression 3D, entrepreneuse et directrice générale de l’entreprise. Sa deuxième passion est la pâtisserie, elle obtient son CAP, et fait notamment ses armes dans l’équipe du Meurice, Palace parisien, avec le chef Cédric Grolet.

Ces expériences professionnelles ont fait émerger l’idée de créer cette imprimante 3D culinaire, pouvant imprimer des formes de biscuits impossibles à effectuer dans des moules. Sa motivation était également de réduire l’utilisation des moules en plastique, et ainsi amplifier le sujet du développement durable dans la restauration en réduisant également le gaspillage alimentaire.

La pâtisserie numérique est composée de 10 salariés dont 7 chercheurs, comprenant boulangers, pâtissiers, ingénieurs, développeurs, designers et docteurs en chimie (mécanique - thermique).

Cette imprimante 3D a une méthode de fonctionnement particulière afin que le biscuit puisse tenir (processus breveté par l’entreprise). Un bac de poudre de blé ou de poudre de macarons (récupérés au lieu d’être jetés), est inséré dans l’imprimante. Ensuite, une tête, connectée à un réservoir contenant la pâte encore liquide, vient imprimer à l’intérieur du bac de poudre la forme souhaitée, avant de la lancer en cuisson. Ainsi, le biscuit maintenu par la poudre cuira selon la configuration souhaitée.
Ensuite, s’en suit une partie de nettoyage des biscuits. En effet, les bacs sont ensuite sortis du four et les pièces récupérées afin de les « dépoudrer », avec certains ustensiles et une souffleuse. La capacité d’impression est de 200 à 1200 produits par jour suivant la taille et la recette de la pâte.

À ce jour, l’imprimante baptisée « Patiss 3 », est disponible à la vente aux professionnels de la restauration. L’usine de fabrication de ces imprimantes se trouve dans la même zone d’activité que le laboratoire de recherche de la pâtisserie numérique.
Bien que l’imprimante soit disponible à la vente, il est possible pour les professionnels de passer commande, afin de récupérer leurs propres modèles.
Aujourd’hui, le catalogue propose plus de 130 designs crées par les chercheurs de la pâtisserie numérique.
Cette imprimante possède donc de nombreux avantages pour un professionnel voulant exprimer sa créativité. Les produits sont uniques et peuvent servir de contenant, évitant l’utilisation trop importante de la vaisselle. Cela permet également une meilleure autonomie, accroissant donc la productivité d’un établissement. Si le coût de l’imprimante est bien amorti, cela aura un impact positif sur le chiffre d’affaires d’un établissement.

La notoriété de la pâtisserie numérique s’est accrue notamment lors de son apparition dans l’émission « Qui veut-être mon associé ? », avec la participation et l’approbation du chef pâtissier Pierre Hermé. Mais des efforts sont également réalisés sur les réseaux sociaux et sur le site en ligne, et par la participation à de nombreux salons de professionnels comme le Sirha 2025.
Une formidable découverte alliant technologie innovante et pâtisserie et une dégustation d’excellents produits.

Site internet : https://lapatisserienumerique.com/pages/a-propos

D’après Noham Pille et la classe de BTS1 encadrée par Mmes Jannot et Léguillon

Compte rendu de la visite de la Filature à Louviers – Echange avec Rodolphe Durand

Le parcours de Rodolphe Durand commence par un BAC agricole, suivi d’un BTS dans l’agroalimentaire. Il devient salarié agricole, puis commercial pour la grande distribution, et enfin acheteur dans l’agroalimentaire. Suite à un licenciement économique, il intègre Aptar en tant qu’acheteur dans cette entreprise de conditionnements pharmaceutiques.

Après 7 ans d’activité, en 2010, il quitte l’entreprise par ennui, et ouvre son entreprise en conseil dans l’optimisation des coûts, dans le but de créer un réseau et d’améliorer ses compétences numériques. Il revend son en-treprise pour travailler en cohérence avec ses valeurs sur le développement durable et l’innovation. En 2015, il cherche une idée de concept. Il s’intéresse au monde du co working et a pu rencontrer et discuter avec l’un des deux fondateurs de CoWorkingNow. En 2017, suite à ses recherches, il donne vie à son idée et crée son entreprise de CoWorking « La Filature » ayant pour cible les professionnels.
Aujourd’hui, il est PDG des deux SAS (Société par Action Simplifiée) et a développé deux espaces de Co Working : un à Louviers et un à Évreux, depuis mars 2024, dans les anciens locaux rénovés de la banque de France.
Pour le bon fonctionnement de La Filature, il emploie 6 salariés dont son épouse, actuellement en recherche d’un 7ème collaborateur.

Les activités de la Filature sont principalement des services proposés aux entreprises :
  Location de bureaux de courte durée,
  Animations : English Corner, Gang des Tricoteuses, Conférences sur l’écologie et l’IA, etc..
  Organisations d’évènements (sur mesure, en lien avec le client) : Team Building, Escape Game, Exposition professionnelle, etc…
  Locations de Box/Containers,
  Locations de salons,
  Service de petits déjeuners,
  Mise à disposition d’une cuisine/espace repas.

Le nom de l’entreprise « La Filature » a été choisi pour rappeler les anciennes activités de la ville de Louviers et fait aussi référence aux liens que « les Tisseurs » développent entre eux. Être « un tis-seur », c’est appartenir au réseau utilisant les services de la Filature ou intervenant lors des évène-ments, l’idée est de développer la communication et le partage.

Les tarifs sont établis en fonction des pratiques observées sur le marché du coworking. Ils sont restés fixes pendant 7 ans, mais suite à la hausse des prix de l’énergie, ils ont augmenté récemment. Face à une nouvelle concurrence sur le site, l’entreprise se différencie par la qualité de l’accueil proposé, les valeurs et la bonne humeur.
Les clients sont principalement en B to B, mais l’entreprise propose désormais une offre pour les étu-diants.

Une réflexion est en cours pour proposer des prestations aux entreprises qui emploient des équipes de nuit, pour des besoins en formation et réunion…
Les moyens de communication utilisés sont le « bouche à oreille », le réseau des Tisseurs, les réseaux sociaux, le site internet et la camionnette logotée « la Filature ».

Actuellement, aucun autre développement n’est prévu en Normandie.
Rodolphe Durand, nous a démontré par son parcours, qu’il faut croire en ses rêves. Tout le destinait à devenir agriculteur et rien à devenir chef d’entreprise. Sa devise : « Oser, Agir et Rêver » est porteuse d’optimisme.
Site internet : https://lafilature.space/

La classe de BTS1 encadrée par Mmes Jannot et Léguillon

Un grand merci aux deux professionnels pour leur chaleureux accueil et le temps consacré à partager leurs expériences avec nos étudiants.
Sophie Jannot et Laurence Léguillon

Partager

Imprimer cette page (impression du contenu de la page)